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Live from Play Paris Powered by PAX

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Salon américain de plus en plus populaire, la Penny Arcade Expo a posé ses bagages à Paris pour le week-end du 21 et 22 avril à la Grande Halle de la Villette. Au menu, jeux vidéo, jeux de société et sport électronique. Notre compte-rendu, c’est maintenant.
Depuis 2004, la PAX régale les américains de jeux vidéo, côté ouest comme côté est dans une franche ambiance de camaraderie, sur fond de jeux vidéo, conventions ou de jeux de sociétés. Fort de ses 70000 visiteurs, la PAX s’exporte à Paris en inaugurant le festival PLAY Paris sans toutefois faire la même chose que la Paris Games Week, la désormais grand-messe du jeu vidéo en France. Non, ce festival propose de vivre le jeu autrement, le seul but est que les joueurs s’amusent, les grands éditeurs, les fabricants ou autre grands noms de l’industrie ne sont pas là pour se montrer, ça change un peu.

Place au jeu

Elle est pas homologuée cette manette de Mega Drive, si?
Pour que ce salon prenne forme et séduise le public, le jeu a été mis au cœur du festival en étant présent et accessible. L’invitation au jeu est permanente avec des chiffres côté organisation très bons pour une première édition: un village Arcade avec plus de 100 bornes, un salon Console de 1000m² dédié au retrogaming, trois scènes qui verront se succéder des conférences, des compétitions (Coupe de France de Street Fighter V et DB FighterZ ou encore la Power League de Windjammers), du live play, sans oublier l’espace Board Games et ses tournois de Final Fantasy, Dragon Ball Super Card ou encore Magic: The Gathering. Tout cela a pu se faire grâce à une excellente collaboration entre l’organisateur Reep Pop et tout un tas d’associations apportant leur matériel en les mettant à disposition du public: R-cade et ses bornes stylées, Coin-op Legacy, Retro-gaming Connexion et plein d’autres sans oublier MO5.com, gros fournisseur de consoles authentiques, branchées sur des TV cathodiques, parce que les vrais savent.

Ah ben, vu comme ça, on se rend pas compte mais y'a du monde.
GameTrip.net fut convié à cette grande première du PLAY Paris et pourra dire «on y était» lorsque ce salon deviendra un rendez-vous indispensable du calendrier annuel du jeu vidéo passionné et passionnant, sans fioriture. C’est en famille que nous avons découvert le festival. Accompagné de ma moitié, photographe officielle de GameTrip et de la nouvelle génération, à savoir mon rejeton de 5 ans, nous avons pu déambuler tranquillement dans la Grande Halle et voir ce qui peut plaire à un gamin tout en gardant un regard acéré sur la partie Retrogaming, prometteuse sur le papier et qui ne doit pas nous décevoir, nous venons principalement pour ça.

Dans l’œil de le rétro

Dragon Ball Z, valeur sûre.
On ne pas tourner autour du pot, côté Retrogaming ça envoie et ça envoie bien. Comparé à la Paris Games Week, l’espace dédié s’organise mieux, offre plus d’espace et de belles consoles, notamment quelques raretés. Il y avait même un Dragon Ball Z sorti d’un Raspberry Pi jouable au Stick Arcade et retransmis sur une toile via un projecteur. Bonne idée, sauf que le lag est insupportable et la bouillie de pixel fiche la nausée. Il n’y pas à tortiller, le jeu vidéo avant l’ère du HDMI, ça ne doit se jouer que sur un écran cathodique. Raspberry Pi, émulation, c’est bien, c’est pratique, mais ça ne retranscrira jamais les sensations d’une vraie console, d’un écran de l’époque. Comment ressentir l’âge de la console, du jeu, son histoire si l’on joue toujours avec la même manette? Comment ne pas admettre le plaisir procuré par une manette qui grince?Comment ne pas admettre le plaisir procuré par une manette qui grince, des boutons durs à enfoncer, une cartouche à souffler? Le jeu vidéo, son plaisir le plus brut, est là et nulle part ailleurs.

Tout pour s'amuser.
Côté jeu, nous avons eu plaisir à jouer à Bonk’s Revenge sur la PC Engine qui fête ses 30 ans cette année, le jeu de flipper Devil Crash, Prince of Persia sur Apple II, Splatterhouse, à la Videopac ou Odyssey2, Penguin Adventure sur MSX sans oublier mon préféré, Space Wars sur un Vectrex en parfait état de fonctionnement et toujours aussi plaisant à jouer. Ces différents jeux, pas forcément ceux pris d’assaut par le public ont été les préférés d’un enfant 5 ans, qui en redemandait, c’est dire si la recette fonctionne! A côté de ça, nous avons pu voir une Playdia, l’éternel Metal Slug sur Neo Geo, Super Spike V-Ball sur NES, Rayman sur Jaguar (collector!), Shinobi sur Mega Drive, quelques Game & Watch non jouables, tout comme le Game Gear ou la Nomad. La plupart de ces jeux étaient jouables à plusieurs lorsque c’était possible.

La PC-Engine avec Bonk's Revenge.
Idem pour les bornes d’arcade, permettant de s’affronter sur plein de jeux de combats différents sans devoir insérer la moindre pièce. En plus de cet espace Retrogaming franchement réussi et assez complet, on pouvait revenir au présent et s’essayer au VR de la PS4, tâter la 3DS ou bien s’essayer à Splatoon 2 sur Switch. Pas d’exclusivité, ce n’est pas l’intérêt du salon, mais du plaisir pour tous les joueurs, qu’importe leur âge et leurs préférences vidéoludiques. Le coin Live Play nous permettait de voir quelques speedruns, notamment sur l’excellent Hotline Miami. Ces événements, ainsi que les conférences, tournois ou spectacles étaient retransmis sur Twitch via les chaînes de PAX et JVTV et ont été suivis par plus de 123 000 personnes, une excellente audience. La partie Board Games a également bien fonctionné avec ses 400m² de jeux tel que TITAN, Badass Force, Magic, Pandemic Survival, Smash Up ou encore 7 Wonders.

Pax tecum

Le TurbografX des familles.
Pour cette première édition, le festival PLAY Paris réussit son pari en proposant une approche différente du jeu, vidéo ou non et vient en addition de la PGW et ses jeux AAA. Jeux de société, jeux de cartes, retrogaming, bornes d’arcade sans oublier les différents événements organisés tout le week-end, il y avait de quoi faire à la Grande Halle de la Villette. Un bon moment de convivialité avec des curieux mais aussi des passionnés qui comme moi ne boudaient pas le plaisir de remettre la main sur de vieilles consoles et en auraient bien ramené une ou deux à la maison… - Mal écrit le 30/04/2018 à 18h10 par Robin Masters.

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