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Aladdin: Ali et les 64 couleurs

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Jeu Megadrive | Plates-Formes | Edité par SEGA | Sorti en 1993
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Incassable, parfaitement incassable... Cassé! Cette fameuse phrase marquait le début du dessin animé Disney Aladdin sorti sur nos écrans en 1992 et qui a marqué beaucoup de jeunes et de moins jeunes. Comme moi d’ailleurs. Un jeu vidéo débarque à cette époque et contrairement à aujourd’hui, les adaptations de films ou dessins animés étaient réussies.

TLDR

FUN
Fort en pommes
JOUABILITÉ
Dosée comme il faut
TECHNIQUE
Fidèle à Disney
NOSTALGIE
Merci David Perry

Le chameau mitrailleur!
Bienvenue à Agrabah. Un royaume dans le style des «Mille et Une Nuits», dirigé par un sultan avec de l’embonpoint, vêtu de jaune, accompagné de son fidèle conseiller Jafar et son perroquet Yago (hilarant personnage) et qui cherche à marier sa fille avant son dix-huitième anniversaire. Cependant, elle refuse tout le monde, elle veut tomber amoureuse réellement. La suite, vous la connaissez, blabla elle rencontre Aladdin le sale voleur (je l’ai jamais aimé d’toutes façons) et en tombe amoureuse, blabla ils se revoient après, blabla Prince Ali, blabla ce rêve bleu, blabla le génie, blabla ça finit bien, blabla faites des gosses, blabla film pour enfant. Trêve de blabla, passons à l’essentiel.

Mais Timon, c’est juste un bébé lion!

Vite, fuyons!
Programmeur très connu en son époque, David Perry (à qui l’on doit les excellents Earthworm Jim, Cool Spot et MDK) se charge de développer le jeu d’abord sur Mega Drive puis sur d’autres supports par la suite. Sa mission était donc de prendre l’univers rigolo et délirant du film afin de le retranscrire le mieux possible et d’en faire un jeu. Le compromis trouvé offre un gameplay vraiment enfantin et instinctif. Vous dirigez Aladdin, ce héros au cœur pur et commencez dans la ville d’Agrabah. David Perry retranscrit donc à la perfection cet univers qu’on a aimé voir au cinéma Pur jeu de plate-forme et d’action. Vous sautez, courez, et lancez des pommes. En effet, Dave, fervent amateur de Jacques Chirac, se sert de pommes pour assommer ses adversaires. Vous en ramasserez tout au long de votre avancée. Rassurez-vous, Al possède un sabre pour trancher du garde royal sans sourciller. On ne s’ennuie jamais, le jeu regorge de passages secrets et surtout l’essentiel est bien présent, on replonge dans l’univers du film avec joie et émotion.

Je suis ton meilleur ami!

Il a un peu l'air d'une tafiole quand il saute, non?
David Perry retranscrit donc à la perfection cet univers qu’on a aimé voir au cinéma. Graphiquement très beau, lissé au poil, léché comme une cuillère et beurré comme un moule, Aladdin fit forte impression lors de sa sortie. Tous les personnages sont présents, la durée de vie est excellente, la difficulté croissante, l’amusement total. Tout un tas de features sont à trouver: des joyaux, des vies, des niveaux bonus avec le génie et d’autres avec Abu, les classiques 1up et tutti quanti. - Torché le 28/10/2007 à 8h56 par Robin Masters.
La péroraison
Une adaptation quasi parfaite, sans accrocs, agréable à jouer, doté d’une durée de vie excellente et sans aucun défaut apparent, si ce n’est qu’on en redemande, Aladdin est réussi, et même quinze ans après, on adore toujours autant.
Futur en tailleur
Sur chaque test, l'auteur se met en tailleur pour se poser une ultime question: «avec le recul, aujourd'hui, quel jeu m'a procuré autant de sensation que cet oldie?» Comparable aux autres adaptations Disney de l’époque, à Rayman et à un bon paquet de jeux de plate-forme.
Le verdict
Jeu Megadrive | Plates-Formes | Edité par SEGA | Sorti en 1993
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9
10
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