«Alors que je me relevais, tout ce que je pouvais entendre était le bourdonnement lointain des voitures»: si toi aussi cette phrase te rappelle un de tes plus beaux souvenirs, tu as aimé la saga Broken Sword!
TLDR
JOUABILITÉ
LE point & click
TECHNIQUE
Digne d'un film
Broken Sword, c’est tout d’abord un nom français qui sera toujours à 100 bornes de la VO. Le premier opus, sorti en 1996 et nommé
Broken Sword: The Shadow of the Templars sera interprété en français comme Les Chevaliers de Baphomet. D’un autre côté, on se rappellera longtemps de son nom à celui-là.
Je m’appelle George Stobbart, et je viens de Californie
George peut tout faire...
Les héros charismatiques dans les jeux vidéo, y’en a eu comme ça, qui ont marqué les esprits:
Duke, Master Chief,
Guybrush Threepwood,
Solid Snake (autant vous dire que si vous n’en connaissez aucun dans cette liste, je me demande encore ce que vous faites là. Ah non pardon, c’est toi chérie? Tu peux rester…) et bien sûr le grand et blond George Stobbart. A peine arrivé dans son décor de la terrasse d’un café parisien, vous savez que vous allez être attaché. George est un touriste américain de passage à Paris qui se retrouve empêtré dans un attentat. Un clown (prononcez cla-oune comme George) se fait exploser dans le café et George décide d’enquêter sur cette affaire, parce qu’il est avant tout un aventurier, et futur héros. Avec son accent parfaitement doublé et une voix qui reste dans les mémoires, George va parcourir le monde à travers des péripéties assez rocambolesques (deux mots difficiles placés dans la même phrase! Preuve que les testeurs sont pas cons).
Du pur point & click
A travers le monde, avec de nombreuses personnes.
Le vrai
point & click, à la sauce
Monkey Island, se ressent parfaitement ici. Développé par
Revolution Software, le jeu se déroule en 2D dans des univers incroyablement beaux mais quelques fois très
aliasés sur console. Deux barres sont à votre disposition: en haut, votre inventaire, qui s’allume si vous promenez la main et qui permet de sélectionner des objets et de les faire agir dans le décor ou sur vous. En bas, une barre de dialogue et d’action.
Un jeu d’aventure qui n’a rien à envier aux vieux LucasArts
Vous pouvez, à l’aide de 3 boutons prédéfinis, utiliser un objet, l’examiner ou vous déplacer. Sur chaque objet sélectionnable, l’icône prend la forme de l’action à entreprendre (une bouche pour les dialogues, un rouage pour l’utilisation).
Revolution nous offre ici un jeu d’aventure qui n’a rien à envier aux vieux
P&C LucasArts. Au fur et à mesure de l’histoire, vous entrerez en contact avec des personnages tout aussi charismatiques, et que vous retrouverez dans toute la
saga Broken Sword...
Les Templiers
Le claaa-owwwne de George.
Bien bien avant le Da Vinci Code, du temps où Dan Brown n’était pas présent partout, on parlait déjà de l’histoire des Templiers, d’une secte secrète, d’un rapport étrange avec l’Église et toutes ces choses polémiques. Oui, mais dans
Broken Sword dis donc, eh ouais. George, accompagné de sa nouvelle amie Nicole Collard (une journaliste française de chez nous, à la jonction de Amélie Poulain et
Lara Croft), se retrouveront à enquêter sur un complot tournant autour de l’Ordre des Templiers, ou plutôt des nouveaux Templiers, un nouvel ordre religieux qui perpétue l’Ordre des moines-missionaires du Moyen-Âge, de tout ça, cette phrase est foutrement longue non? L’histoire sera teintée de mystères et le scénario à multiples rebondissements est digne d’un film d’aventure bien ficelé. On ressent le travail des développeurs qui ont dû potasser leurs bouquins d’histoire pour amener les joueurs dans une intrigue qui tient la route et qui est historiquement valable. Et tout ceci dans un univers étonnant, riche, coloré, englobé d’une ambiance et d’un univers dont la musique y joue un rôle prépondérant (rien que le thème du générique est envoûtant).
Broken Sword, c’est le début d’une longue saga qui commença par ces mots: «Alors que je me relevais, tout ce que je pouvais entendre, c’était le bourdonnement lointain des voitures» avec un accent de vache espagnole. Comme quoi...
- Torché le 12/06/2006 à 9h56 par Jivé.