Dans la famille «shoot'em up spatial», je demande le petit frère de chez Konami, qui demeure l'un des seuls de sa catégorie à être sorti en Europe (le genre n'étant pas très populaire de par chez nous) et qui étonne encore aujourd'hui par sa grande originalité.
TLDR
JOUABILITÉ
Leveling inédit
TECHNIQUE
Merveille auditive
Car non content de déjà commettre l'une des séries les plus populaires du genre (
Gradius),
Konami s'est permis le luxe de développer cet excellent
Axelay (aucune contrepèterie ici) qui alterne savamment
Mode-7 et shoot horizontal traditionnel.
«Arms installation is complete. Good luck!»
Là, ça va aller très vite...
Chacun le sait, le scénario d'un
shoot'em up ne constitue finalement qu'un maigre prétexte à une vaste partie de défouraillement. C'est pourquoi
Konami a préféré faire simple au sein d'une courte mais cela dit très jolie présentation intervenant avant l'écran-titre: des vaisseaux spatiaux aliens attaquent la planète Corliss. Tout espoir de les repousser semble perdu; cependant, le pilote du seul et unique vaisseau corlissien ayant résisté aux assauts décide de se dresser contre l'armée extra-terrestre. Le nom de son coucou:
Axelay.
Une évolution inédite: un stage sur deux propose une vue de côté
L'évolution à travers les six niveaux du soft se fait d'une manière qui reste encore à ce jour, au sein du genre, inédite: un stage sur deux dispose d'une vue de côté (avec progression en
scrolling horizontal) comme dans presque tout
shoot'em up classique; les autres vous proposent un
mode-7 permettant un rendu sphérique du niveau et simulant ainsi la surface de la planète Corliss, au-dessus de laquelle vous pourrez annihiler les gros méchants.
Axelay dispose de trois types d'armes qui subissent des mises à jour au fur et à mesure des niveaux: un tir simple, un tir circulaire et des missiles. Vous avez la possibilité de switcher entre eux à tout moment au moyen des gâchettes L et R de la manette. A vous donc de choisir quel type de tir convient à quel type d'ennemi.
GNAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHH!!!
Le boss de la station spatiale, clin d'oeil à l'ED-209 de Robocop.
Le système de dommage que subi
Axelay est particulièrement cohérent, à savoir qu'un tir ennemi vous prive du type d'arme que vous êtes en train d'user et qu'une collision avec un obstacle vous détruit instantanément. Cela dit (et
Axelay ne fera pas exception à son genre), la difficulté du jeu reste relativement élevée, même si l'on est loin d'un Gradius V. La bande sonore d'
Axelay est une merveille: non seulement les quelques voix digitalisées sont de bonnes factures mais en plus et surtout, la musique composée principalement par Taro Kudou (qui avait déjà travaillé sur
Super Castelvania IV) est un véritable régal et figure bien entendu parmi les toutes meilleures des jeux époque
SNES. Alors, si comme moi vous êtes accro à la musique de la station spatiale (deuxième niveau), vous saurez dénicher l'OST du jeu sur la toile et cela pour quelques euros.
- Torché le 16/08/2008 à 2h00 par Xylo.