Saviez vous qu’il y a une dizaine d’années, le mot boum existait encore? Ah? Il existe toujours aujourd’hui? Mmmmh, un autre exemple. Ah mais oui, comme les boums de ma petite sœur, que j’appelle plutôt des goûters. D’ailleurs, c’est pas là-bas que je risque de m’amuser, alors hop, direction le PC!
TLDR
TECHNIQUE
Efficace et sans artifice
NOSTALGIE
Madeleine de Proust
Dans les dents, face d'endive.
Je vais faire un petit bond d’à peine 13 ans en arrière. Prêt? Fffffuuuuwiiiiiiiiiiiiiiwoooooaassssssfffgggggggdddddddffff!!!!!! Je me nomme Our Hero (bah oui, on fait ce qu’on peut), j’ai beaucoup moins de pixels qu’aujourd’hui, la souris n’est pas mon amie et je ne fais que trois têtes différentes: en forme, blessé, mort. J’étais peut-être limité, mais moi, je suis un précurseur d’un genre nouveau, et toc. Même si on parle aussi de
Wolfenstein 3D, c’est
Doom qui a lancé le genre
FPS (ou jeu-où-on-ne-voit-que-l’arme) à la face des gamers complètement abasourdis par ce fléau vidéo ludique, fléau ô combien excellent, inutile de le rappeler.
Tuerie à l’horizontale
Les gros pixels font peur.
Concernant la prise en main, elle est immédiate tellement elle est basique. Les flèches servent à avancer et à reculer, mais aussi à regarder sur la gauche ou la droite. Quel intérêt ici de regarder en hauteur, il y a rien? Une touche ensuite pour tirer et ça suffira. C’est enfantin, évidemment sur votre route vous croiserez des munitions, des kits de soins, des cartes de couleur bleue, jaune, rouge ou verte, ouvrant des portes de mêmes couleurs, cela va de soi. N’oublions pas l’
interface, la fameuse barre fourre-tout en bas de l’écran, sur laquelle on voit l’état de santé, de l’armure, la tronche du héros, les munitions et l’arme sélectionnée. Basique, mais complet, sans artifice, de l’efficace dans ta tronche, gros.
Profession: boucher
Venez goûter de mon calibre.
Dans
Doom, vous n’êtes pas seulement un héros, vous êtes un boucher professionnel. La biographie ne dit pas si le héros a eu son CAP boucherie ou pas étant jeune, mais toujours est-il que niveau carnage, on est carrément servis comme des rois sur un plateau d’argent. Pas de répit, dès le début, on bute les premiers marines ennemis, les premiers zombies, c’est gore. Ça gicle (avec des graphismes de l’époque, le délire total!), ça pousse des cris monstrueux, et c’est horriblement calme. Mais très vite, il y aura de plus en plus de monde à l’écran, et les joueurs de
Doom 3 seront ravis de retrouver les ancêtres des inks, des lost souls, des hellknight, à savoir eux-mêmes dans cette première version. On prend goût immédiatement au concept: on tue, on ouvre des portes, on tire sans réfléchir, pas de complications, du fun, un défouloir sanglant et ô combien orgasmique.
- Torché le 20/05/2006 à 9h56 par Robin Masters.