Quand Zelda pionce, Link dérouille grave! Cette maxime, tous les ex-joueurs de Zelda II: The Adventure of Link la connaissent. Sortez votre épée, votre bouclier, vos magies, et préparez-vous à faire de l’XP, parce que vous allez en avoir besoin.
TLDR
JOUABILITÉ
Précis donc difficile
TECHNIQUE
Abouti pour son époque
Link vient de sauver Hyrule et sa princesse Zelda (
The Legend of Zelda sur NES) en dézinguant ce sale cochon de Ganon. Mais une puissance de l’ombre cherche à ramener à la vie le feu phacochère. Cerise sur le gâteau, Zelda se tape un sortilège de mouche tsé-tsé. Somme prolongé obligatoire pour la pucelle. Le courageux Link reprend donc du service. Mission: remettre de l’ordre en Hyrule. Et il faut dire que le jeune elfe va avoir du pain sur la planche tant sa mission va être ardue.
Shadow of the Colossus ou Demon’s Souls?
Zelda dort, donc, à la manière de Blanche Neige, ou plutôt de Wander’s Woman (Shadow of the Colossus,
PS2) sur une stèle, au fond d’une espèce de palace au style grecque. Pour briser le maléfice et réveiller la miss, Link va se lancer à la recherche de stèles magiques.
Évidemment, les cailloux sont planqués au fond de donjons labyrinthiques et très bien gardés. Tellement bien gardés qu’on ne comptera plus les
game-over. Et il vaut mieux avoir des tendances
hardcore-gamer pour digérer chaque fin de partie, car elles inviteront toutes à recommencer géographiquement à la case départ. Soit, au dortoir de la ronfleuse.
Zelda II est à la
NES ce que Demon’s Souls est à la PS3: un jeu pour les acharnés, les vrais!
Final Fantasy ou Castlevania?
Au sens où les intégristes rôlistes l’entendent,
Zelda II: The Adventure of Link est bel et bien un
RPG, contrairement à son prédécesseur.
Expérience gagnée en «farmant» vie, magie, compétences, villages bourrés de badauds à qui causer... tous les ingrédients du jeu de rôle vidéoludique sont là. On a même droit à des combats (presque) aléatoires sur la mappemonde type
Final Fantasy oldschool! Pour le reste, par contre, c’est Simon Belmont qui régale, avec une vue de profil lors des castagnes et des donjons notamment, et la capacité donnée à Link de sauter pour éviter les nombreux gouffres.
Alors, Shadow of the Colossus, Demon’s Souls, Final Fantasy ou Castelvania?
Tiens... pas de censure sur cet épisode?
Définitivement Demon’s Souls. Difficulté, frustration, j’en ai parlé... et l’ambiance! L’ambiance. Glauque, sombre, pesante. Hyrule n’a jamais été aussi dark, et ne le sera jamais plus. La malédiction transpire de chaque parcelle de terre hylienne. L’OST est déprimante. Les
PNJ sont étranges, mettent mal à l’aise, parlent bizarrement («I am error»). Tout est maladif, inquiétant. Stressant aussi. En combat, le stress est d’ailleurs plus présent que jamais. Le
gameplay ultra riche et précis, ne laisse pas de place à l’erreur. Un bouclier mal placé face à un squelette ou un chevalier maudit, et c’est l’empalement. Un saut mal calculé, et c’est la chute. Vous êtes mort. Là encore, je vote Demon’s Souls.
- Torché le 06/02/2012 à 9h12 par samcarredas.