Rendez-vous compte, il aura fallu une forte consultation d'un jeu par les lecteurs de GameTrip pour que je me penche enfin sur la Lynx (non, ça n'est pas sale). Car oui, il me semble n'avoir jamais tenu entre mes mains, habituées aux boutons bordeaux et aux écrans 4 teintes de vert (mes mains sont sensibles à la couleur, je vois pas le problème), cette machine pourtant mythique. Et je ne me suis que très peu essayé à son émulation. Alors, cette entrée en matière, j'en dis quoi?
Basketbrawl, c'est un jeu de basket (si si) fusionné à un brawler (ou
Beat them all). Le
chat portable d'
Atari va donc permettre de distribuer des mandales en faisant des paniers à 3 points.
Mais qu'est ce qu'il vous a pris???
Oui, qu'est ce qu'il vous a pris? Pourquoi vous avez à ce point fait tourner ce jeu? (nd Jivé: ces derniers mois, le jeu est le plus consulté de notre base de données de jeux vidéo oldies). Le nom est rigolo? Vous vouliez me faire souffrir? Vous savez que ça fait de vous de mauvaises personnes? Non? Et ben si.
Parce qu'on va être honnête, si ça représente bien la «petite» portable reprise des mains d'
Epyx et sortie en 1989, je ne regrette pas d'avoir passé mon enfance avec ma
Game Boy (vous ne croyiez quand même pas que je n'allais pas l'évoquer, si?). Bref, voilà du boudin... pardon, parlons du bousin.
Baballe et mandales
L'essentiel du jeu, je l'ai déjà résumé en 2 lignes: du basket et des mandales. Avec un vague scénario de fond. On peut commencer par lire l'arrière de la jaquette (quelque part dans cette page), d'un français approximatif, qui elle aussi résume en 3 lignes l'intérêt du jeu.
Ensuite, les personnages que l'on peut incarner nous sont présentés. Au nombre de 10, ils ont chacun une petite bio sensément rigolote – je dois avoir vieilli. Peu avare en caricature, on nous propose par exemple un nerd qui préfère les devoirs au basket, un surfeur à qui on a piqué sa planche, ou encore un nommé Lee expert en karaté. Chaque personnage a des caractéristiques (puissance, agilité, vitesse, vie), avec des points forts, faibles ou équilibrés. Allez, prenons le surfeur, il est équilibré en tout.
J't'ai cassé
Partons ensuite pour le premier stage, l'école, ou nous sommes invectivés par notre premier adversaire (ennemi?), un écolier – enfin, un éKoLiEr (je fais ce que je peux pour traduire le boyZ) – qui me ferait plus facilement penser à une athlète d'Allemagne de l'Est. Le combat, pardon, le match commence alors. C'est plutôt joli, mais ça rame salement. Et la musique... Oui, parce que, je vous décris les menus, tout ça, mais pendant ce temps, j'ai droit à la musique du jeu. Et c'est pas vraiment un cadeau. M'enfin, revenons à nos boutons.
Lisez vous-même, bande de fainéants
Le jeu se déroule en 1 contre 1, au cours d'un match de 6 (longues) minutes où l'on peut frapper son adversaire – des bonus de force, des couteaux et autres nunchaku peuvent même être ramassés par terre. Amener la vie de son adversaire à 0 le met KO pour quelques secondes, précieuses pour enchaîner les paniers et marquer un max de points. En plus de ça, il y a des spectateurs, qui régulièrement viennent sur le terrain pour frapper l'un ou l'autre baskerbrawler. Le but étant d'avoir un score plus élevé que l'autre joueur à la fin du chrono.
Ca clashe
Bon, j'ai perdu avec le surfeur, alors j'ai repris avec Bubba (ça ne s'invente pas), un bonhomme qui tape fort. Le temps de marquer pour 44 points, gagnant face à 28, après au moins 3 mise KO de l'adversaire, voilà Bubba au niveau 2... qui est le même que le premier, mais avec deux adversaires. Et j'ai honnêtement lâché l'affaire là. Déjà que je ne suis pas fan de jeux de basket, mais là, paradoxalement, c'est encore plus chiant malgré l'aspect combat...
Pas clair Jordan
Bon alors, on en dit quoi, en définitive, de ce
Basketbrawl? Déjà, je me suis plains de la musique de l'écran titre, et pour le coup, le jeu semble m'avoir entendu: il n'y a pas de musique pendant les matchs. Seuls des bips et des blops (mais pas de flashs) accompagnent les matches, au rythme des rebonds de la balle, sapant malheureusement toute tentative d'ambiance au jeu...
La jouabilité est pour le moins moyenne, les personnages se déplaçant à la même vitesse, il est vite difficile de rattraper un adversaire qui a pris la balle. Sans parler des tirs au panier, qui ne demandent aucune adresse, mais qui ratent sans explication un coup sur deux... voire trois sur quatre.
Un match plein de rebondissements
Pour rebondir (!) sur ce que j'écrivais plus haut, les graphismes sont jolis, c'est vrai. Mais ça ne va pas non plus pisser bien loin, les terrains étant assez courts. Soit, il y a quelques détails dans les décors, comme ces grilles un peu abîmées, ou les gars qui s'excitent sur les bords du terrain, avant de venir castagner les joueurs. Mais au final, ça devient vite monotone, quand bien même les terrains varient un peu d'un niveau à l'autre.
Enfin... le jeu aura sûrement de quoi proposer aux amateurs du genre. Il semble assez long et propose des mots de passe. Mais ça ne sera pas pour moi.
- Torché le 20/09/2020 à 11h32 par Flappy.