Kain est un vampire. Il n’en a pas toujours été un. Il fut d’abord un noble homme sans emmerdes qui, un jour, fut tué par un vampire, et ramené à la vie pour effectuer sa vengeance, sans savoir ce qui l’attendait. Il devint alors Kain le vampire, carrément assoiffé, avec une épée. Et tout commence. Déjà, Kain, n’est pas un vampire de merde, il ne vient pas d’une série B bien pourrave ou d’un film à la con mal fait. Il transperce de part en part ses ennemis, boit leur sang comme un pochtron, et tue des innocents en leur mordant le cou, ça le fait! Ce n’est pas tout, car le monde de Nosgoth que vous explorerez regorge de grottes avec des fontaines à sang ou remplies d’innocents humains attachés qui n’attendent que vos crocs. Cela dit, les ennemis plus costauds vous fourniront bien plus de sang, ne les tuez donc pas, quelques coups d’épées et on boit!

Quand c’est gore, j’adore

Dans Blood Omen: Legacy of Kain, tout est gore. Le jeu se joue avec le vue du dessus, vous pouvez tuer tout ce qui bouge, ça gicle de partout, vous avalez le sang à distance avec une certaine classe, vos sorts sèment la mort et les combats sont sanglants. Mais rassurez-vous, vous serez armés. Vous trouverez épées, masses, haches et armures de plus en plus puissantes et efficaces. Vous pourrez aussi vous transformer, en loup pour gagner de la rapidité et sauter des endroits difficiles, en chauve-souris pour aller aux points repères de Nosgoth. Les sorts sont redoutables aussi mais classiques, bien qu’on ne s’en lasse pas. Le cycle jour/nuit est présent et les ennemis ne sont pas les mêmes dans le noir. Ces derniers sont d’ailleurs assez variés, on passe du loubard au loup, sans oublier des vampires, des monstres, des boss et des gardes bien costauds et bien armés.

Prenant de bout en bout

Dans Legacy of Kain, la linéarité est une force. Le scénario oblige à avancer comme sur une ligne droite mais l’univers est si immense que l’on ne s’en rend pas compte. Le genre est Action/RPG, à laZelda. On gère un équipement et des sorts, et les combats se font directement en jeu. Les villages permettent de se reposer, évitez d’ailleurs de tuer des innocents en public, ça risque de ne pas le faire. Le jeu est aussi rempli de passages secrets vous offrant armes et sorts inédits et plutôt redoutables. L’évolution est simple: le scénario offre multiples rebondissements, vous passez dans un lieu puis il y a un donjon à faire avec un boss. La difficulté est au rendez-vous, accrochez-vous et soyez tenace, surtout dans la deuxième partie du jeu car il y a de plus en plus de monde à l’écran qui en a après vous, de bonnes montées de stress en perspective. - Torché le 16/08/2006 à 9h56 par Robin Masters.