Allez, je reprends la même intro que le test de Super Mario Land sur GameTrip: «Bugs Bunny, c'est un lapin qui s'embête dans la vie. Alors entre deux carottes, il va dans des châteaux et sauve ses keupins. Ouais, il est chelou Bugs Bunny...»
Même si pour vous, ça peut vous sembler être un truc totalement inconnu, ce jeu est une histoire de Toons qui a engendré de multiples suites ou remakes, comme quoi...
KEMCO (l'éditeur) exploite la licence des
Toons pour nous proposer un jeu «passe-temps» du niveau d'un
Bomberman.
Un château en T
L'écran de démarrage de la version NES super attrayant.
Contrairement à ce qu'on pourrait croire, l'histoire ne se passe pas dans un château mais dans ... Justement, dans quoi? Si, dans un château peut-être... Vous êtes Bugs Bunny et vous devez courir à travers des niveaux (semblables aux donjons dans les jeux de ce genre) dans un
scrolling horizontal et
vertical. Le but du jeu est d'éviter les autres persos des Loony Tunes en vous cachant dans les tuyaux et en lançant des objets. On sent vraiment l'influence d'un
Mario mais à la sauce aux carottes. C'est tout de même marrant de voir Grosminet et d'autres potes à Bugs devenir méchants à l'approche du lapin. À croire qu'il a fait des trucs pas nets entre deux dessins animés.
Euuuh, quoi d'neuf docteur?
Sur GameBoy Color, c'était un peu moins gris que sur GB...
Le jeu ne vous met dans la peau que de Bugs, ce qui est bien dommage. D'un autre côté, le
gameplay aurait été totalement identique peu importe le personnage joué: on avance, on se cache, on lance des trucs. Un jeu bien marrant donc, pour ceux qui aiment les carottes et les
Toons. Mais le machin devient assez difficile à la moitié des épreuves (il y en a environ 80 donc vous avez le temps de voir venir). Autre point négatif mais vous vous en doutiez sûrement: les niveaux ont une fâcheuse tendance à être tous les mêmes. En y faisant fi, vous passerez de longues heures à finir le jeu. Coté graphismes, à part les Toons, il n'y a rien. Et côté son c'est idem: quasi-inéxistant. On pardonnera le lapin, qui n'avait sûrement rien demandé...
- Torché le 02/06/2007 à 9h56 par Jivé.