La Mega Drive, c'est bien. Enfin, c'était bien. Vous en souvenez-vous? Eh bien, retournons quelques années en arrière pour tout savoir sur la meilleure console de Sega.
Au milieu des années 80, je me souviens des soirées… oups, pardon. Donc, après avoir sorti la
Master System qui révéla au monde
Sega et
Alex Kidd, le constructeur dévoile au monde son plus grand succès, sa plus belle œuvre, connue sous le nom de code de Sega Genesis (rien à voir avec Phil Collins) et nommée officiellement
Mega Drive. Elle sort le 29 octobre 1988 au Japon, le 15 septembre 1989 aux USA, puis le 30 novembre 1990 en Europe. Son succès sera mondial, la console (avec la
SNES) lancera l’existence du jeu vidéo à la face du monde, le jeu vidéo à portée de main, facile à utiliser, amusant et convivial.
De l’arcade à dans ton salon
Moment intime pour la belle console.
Et la naissance de la
Mega Drive alors? Beh, ce n’est pas bien compliqué.
Sega s’est aperçu que ses jeux System 16 (
système d'Arcade) en 16-Bit connaissaient un fort succès, et c’est en toute logique et dans la continuité des choses et de l’envie de conquérir le monde entier que le PDG de l’époque, Hayao Nakayama, décide d’en faire une console de salon. Trois nouveaux systèmes d’
arcade furent créés: Megatech, Megaplay, et System C. Puis arriva sur le tapis le MK-1601, qui devint
Sega Mega Drive au Japon, en Europe, en Australie et en Asie. Aux États-Unis, le nom était déjà utilisé, elle se nomma alors Sega Genesis. 21 000 yens au Japon, 190$ aux USA et environ 1900 francs chez nous, dans notre beau pays tout plein de fromages.
L’explosion supersonique
La
Mega Drive lancée, il fallait à
Sega un jeu, un gros hit, pour pouvoir s’asseoir tranquillement sur des fauteuils en saumon et manger du caviar au petit déjeuner. Ce fut bien évidemment
Sonic The Hedgehog. Le constructeur fit d’une pierre deux coups, car en plus de renouveler son image moyenne, le hérisson bleu renouvela un genre, celui de la plate-forme qui s’enlisait carrément. Le jeu est sorti à temps pour mettre des bâtons dans les roues de
Nintendo et sa
SNES.
Sonic s’est vendu à 4,4 millions d’exemplaires et le hérisson est devenu la mascotte de
Sega, bien que l’éditeur s’en défend depuis quelques années.
Sega VS Nintendo: le combat de l’époque
La Megadrive par derrière, une exclu!
Nintendo a toujours eu un charme particulier auprès des joueurs. Ses ventes étaient honorables, et bien que la
SNES soit sortie après la
Mega Drive,
Big N était devant
Sega sur le marché. Ce dernier dépassa son concurrent aux États-Unis avec 65% des parts de marché en 1993, alors que dans le reste du monde il fut toujours derrière, dans l’ombre. C’est cette même année qu’arriva la
Mega Drive II, version redessinée et légèrement liftée de la basique. Personnellement, j’ai toujours préféré la première version, qui a bien plus de charme et de nostalgie, puisque c’est la première, la vraie, la divine, enfin bref. Étrangement, en 1994, les parts de marché de
Sega baissèrent de 65% à 35%. Le constructeur décida en 1996 d’arrêter de se concentrer sur la console en 1996 et arrêta sa production en 1997. Toutefois,
Majesco eut l’autorisation d’en créer une troisième version, la Genesis 3, vendue seulement aux USA, pour 50$. Le succès fut bon, puisque cette dernière se vendra à 2,5 millions d’exemplaires. Sa production et sa vente furent stoppées dès lors que les stocks de cartouches furent épuisés.
M’en fous, c’est qu’un payday, Mario
Tout au long de sa longue carrière (environ 10 ans), la
Mega Drive resta dans l’ombre de
Nintendo et ses consoles avec
Mario,
Zelda et compagnie. Et pourtant, dans mon cœur, c’est celle de
Sega qui m’a marqué profondément (j’en ai encore mal) et je ne suis pas le seul. Il faut savoir que par la suite,
Sega ne fit jamais mieux en terme de vente de qualité pour quelque autre console que ce soit. 700 jeux furent réalisés, et 35 millions de consoles ont été vendues, dont 3,6 millions au Japon.
Et si vous pensez que cette console n’est pas la plus belle des 16-Bit, voici quelques photos
cochonnes pour vous convaincre que la console la plus hot, c’est celle-ci. Je vous aime.
- Mal écrit le 06/12/2006 à 1h00 par Robin Masters.