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Test de DOOM: le retour du jeu culte sur PC

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Plus de vingt ans après ses débuts, DOOM revient pour le plus grand bonheur des joueurs passionnés par le jeu qui est l’essence du FPS, l’entrée du genre dans les mémoires et qui résume ce que doit être un jeu vidéo: du plaisir, simple, brut.
Lorsqu’id Software annonce Doom 4 en 2007, la réaction du public n’est pas forcément des plus enthousiastes. Il faut dire que Doom 3 ne fit pas l’unanimité lors de sa sortie, pour beaucoup il ne tient pas la comparaison avec la rapidité du gameplay et l’efficacité des deux premiers volets arrivés dans les années 90. Présenté au départ sur le moteur maison id Tech 5, Doom sortira sous l’id Tech 6 et connaîtra quelques chamboulements pendant son développement. Entre 2007 et le 13 mai 2016, Doom 4 deviendra un reboot de Doom, John Carmack quittera id Software pour Oculus en 2013, quatre ans après le rachat de sa boîte par ZeniMax. Les membres fondateurs étant tous partis, il va falloir faire de ce nouveau Doom ce qu’il doit être: un défouloir efficace.

Pour commencer, n’oublions pas le facteur primordial, indispensable et caractéristique de DOOM: son scénario. Non, en fait on s’en fout complètement. Le pitch de DOOM se veut toujours des plus limpides: le joueur incarne le Doomguy, le plus célèbre héros sans nom, qui se réveille sur la planète Mars tandis que les forces de l’Enfer ont ouvert un portail et arrivent de toute part pour trucider toute présence humaine de la base. Il va falloir donc remettre de l’ordre dans tout ça, sans besoin de faire dans la dentelle, on n’est pas là pour ça. Doom tourne donc sous l’id Tech 6, dernier moteur du studio de développement et qui nous offre un résultat tout à fait honorable. Graphiquement, DOOM est au point, les environnements chatoient la rétine, ce qui permet une mise en scène simple et dynamique. On regrette les textures parfois baveuses et les lenteurs pour les afficher correctement. Heureusement, la partie technique ne souffre d’aucun raté, DOOM conserve une fluidité de tous les instants, ce qui permet de conserver une réelle intensité durant les gunfights.

D’où me vient ce skill?

Ce reboot de Doom n’a pas l’ambition de la jouer fine, et ça commence dès le début. Le joueur récupère son gun, puis son armure et va pouvoir défourailler dans tous les sens. On retrouve bien évidemment l’arsenal classique. Fusil à pompe, à canon scié, fusil plasma, lance-roquettes et bien entendu le BFG 9000, l’arme si puissante qu’elle peut vous tuer en cas de surcharge. On n’oublie pas non plus la tronçonneuse qui complète l’armurerie du Doomguy. Dès les premiers instants, chacune de ses armes offre un bon feeling, particulièrement les fusils, très réussis. C’était la promesse d’id Software, à savoir offrir un gameplay nerveux et rappelant les débuts de Doom. Les déplacements sont rapides, les ennemis nombreux et les arènes vastes et remarquablement bien pensées, le plaisir procuré est au rendez-vous, on retrouve l’essence de Doom, sans aucun doute. On vous conseille d’ailleurs d’augmenter la difficulté et de désactiver certaines options inutiles, comme le flou, le lissage de la souris sans oublier d’augmenter le FOV.

Si les premiers ennemis sont rapidement neutralisés, on se retrouve rapidement dans des arènes avec un bestiaire très étoffé et des monstres arrivant de tous les côtés. Les zombies sont nombreux, accompagnés rapidement par des Hell Knights, des Imps, des Cacodemons et des Mancubus, de quoi donner parfois quelques sueurs froides. Heureusement, les arènes permettent de rester toujours en mouvement en utilisant toute la panoplie de son arsenal pour se sortir des situations compliquées. DOOM implémente le glory kill, qui permet d’achever au corps à corps un ennemi à terre ou étourdi sans devoir tirer la moindre balle. Pratique car cela permet de récupérer de la santé et des munitions. N’oubliez pas la tronçonneuse sur les ennemis coriaces et de lâcher des grenades pour trouver votre salut. En difficulté élevée, la mort pourra vous surprendre si jamais vous foncez un peu trop tête baissée ou que vous jugez mal l’environnement. Vous pourrez parfois arriver dans une zone de jeu avec 125 de santé et 50 en armure puis terminer le nettoyage avec 50 de santé seulement. id Software a bien pensé chaque arène, ce qui rend la progression toujours agréable, avec les traditionnelles cartes d’accès jaune, bleu ou rouge qui débloquent des salles cachées ou pleine de munitions.

Vincent mate Doom

Vous l’aurez compris, DOOM retrouve certaines de ses plus grandes qualités, à savoir son efficacité, son côté jouissif avec une fluidité de tous les instants. Les 13 missions de la campagne se boucle en 15 heures environ, une performance honorable, d’autant plus que le multijoueur, lui, laisse clairement le joueur sur sa fin. Il ajoute un monstre inédit, le Prowler, mais n’offre pour l’instant pas d’arène très mémorable ni les sensations de la campagne solo. id Software a ajouté aussi SnapMap, qui permet d’élaborer ses propres niveaux et qui devrait faire ses preuves sans difficulté, ce que le temps nous dira peut-être. Parmi les choses faisables dans ce reboot de Doom, outre le glory kill, on peut désormais upgrader ses armes ainsi que son armure. Les bonus permettant d’améliorer son armure se ramassent sur les cadavres de soldats en armure, les bonus pour les armes s’obtiennent en fraggant à tout va. Côté armure, vous pourrez améliorer sa santé, sa résistance aux explosions, la durée des pouvoirs. Pour les armes, chaque amélioration concerne l’utilisation secondaire de chacune d’entre elle, que ce soit le tir explosif du fusil à pompe ou le tir laser concentré du pistolet. Un drône sur le terrain vous permettra d’activer l’utilisation secondaire de l’arme de votre choix, par exemple le tir explosif du fusil ou bien la possibilité de tirer plusieurs salves d’un coup.

DOOM est de retour et ça nous convient parfaitement. On retrouve presque les sensations de l’époque, celles du début des années 90. Jouissif, carrément rejouable et simple à prendre en main, c’est un bon gros défouloir dont on ne retiendra que la campagne solo et le SnapMap qui promet de belles choses. Mission remplie, même si on regrette le multi raté et les textures baveuses rappelant un certain RAGE. - Dévoilé le 26/05/2016 à 17h57 par Robin Masters.
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