Aaaaaah, les Micro Machines. Les Micro, Machines! N’était-ce pas une époque formidable que celle où nous jouions avec nos petites voitures, encore plus petites que les Majorette? Et Codemasters! Code, Masters! N’ont-ils pas eu une idée formidable d’en faire un jeu de course sur nos consoles préférées?
TLDR
TECHNIQUE
Pas de fausse note
Le tableau de chasse du vrai fan!
Il fut un temps où l’éditeur britannique
Codemasters n’était pas ridicule et sortait régulièrement des bons jeux, voire de très bons jeux. À titre d’exemple, on peut citer Operation Flashpoint (sûrement leur dernier hit en date),
TOCA,
Colin McRae Rally ou encore
Micro Machines, dont nous allez parler, bien évidemment. Pas besoin de vous décrire ces Micro Machines, ces minis voitures qu’on faisait rouler dans des décors prévus pour, quel éclate totale! Alors bien sûr, en faire un jeu de course, ça ne pouvait augurer que du bon. Et comme à l’époque
Codemasters avait plus d’idées que le Parti Socialiste (attention, GT se lance dans la vanne politique), ils ont offert leur vision des Micro Machines.
Absolutely brilliant!
Ma course préférée, un bordel sans nom.
Diriger des Micro Machines et les faire rouler, c’est bien marrant, mais il faut les décors qui vont avec. L’idée du mini véhicule a sûrement influencé les développeurs qui ont donc créé des décors réalistes, de la vie de tous les jours. A nous donc les courses sur une table au moment du petit déjeuner, dans une baignoire pleine d’eau et de mousse ou sur un bureau d’écolier bien mal rangé. Car la constante à tous ces décors, c’est le bordel. C’est ce qui fait les obstacles (de la glue dans l’atelier, des tâches d’encre ou de confiture collante). Je ne savais pas que les Anglais étaient si peu ordonnés.
Beaucoup de véhicules sont à piloter et ils ont chacun leur mode de conduite à respecter. Les turbos sont rapides (peut-être même trop) mais dérapent facilement, les F1 vont à toute allure, les tanks tirent des missiles mais sont lents, les bateaux sautent au moindre obstacle, les dragsters ont deux pointes à l’avant et explosent au moindre choc trop fort avec un autre bolide.
Girls just want to have fun!
Gare aux tâches de colle...
Les courses se jouent à quatre participants, et aucun ne fera de cadeau à son concurrent direct. Et comme dans
Mario Kart, on peut très bien entamer le dernier tour à la dernière position et terminer la course en tête. Ce qui donne un peu de réalisme à tout ça, c’est que les concurrents gérés par l’ordinateur ne sont pas invincibles, et se cassent souvent la gueule dans le vide à force d’essayer de vous y faire tomber. Chaque univers a son type de Micro Machine, les jeeps roulent sur la table du petit déjeuner entre les céréales et le lait, les tanks dans la chambre de jeu, les bateaux surfent sur l’eau de la baignoire en évitant le tourbillon du siphon, les dragsters roulent dans l’atelier, et j’en passe.
Au démarrage, plusieurs modes de jeu: à un ou deux joueurs, avec un mode contre la montre ou le challenge, sûrement le plus intéressant. On choisit son personnage parmi onze chauffards et au fur et à mesure des courses, les mauvais sont éliminés, châtiés, sodomisés, vidés.
Les Micro Machines, tout le monde y a joué, en vrai ou sur sa console
L’atout charme de
Micro Machines reste sans conteste le fun. Contrôler des véhicules dans des environnements du quotidien, c’est amusant et la vue du dessus (à la
GTA, sorti trois ans plus tard) donne un léger suspense car les virages sont parfois traîtres. Mais comme tout jeu de course basé sur les coups en douce et l’amusement, c’est en jouant à plusieurs qu’on s’éclate davantage. C’est donc l’incroyable force de Micro Machines qui lui vaut cette popularité, car tout le monde y a joué, en vrai ou sur sa console et on ne s’en lasse pas.
Micro Machines fait partie de ces jeux qui ne vieillissent pas et se terminent pas trop difficilement, car il est hors de question de frustrer le joueur ici.
- Torché le 13/09/2009 à 10h12 par Robin Masters.