Fin 1996, la Playstation est en pleine gloire et cette arrivée de la 3D fait naître de nouveaux jeux, de nouveaux concepts. Un studio composé de gens complètement barjes, Naughty Dog, décide de vous mettre dans la peau de Crash, un Diable de Tasmanie aussi cinglé qu’eux. On adore!
TLDR
JOUABILITÉ
Simple et funky
TECHNIQUE
De la 3D bien exploitée
Cette vie ne va pas être évidente à pécho.
Crash est un Bandicoot, une sorte de diable de Tasmanie faisant drôlement penser à Taz, et pour cause, il lui ressemble et est aussi, comment dire, fou. Il tourbillonne, écrase, saute dans tous les sens, et court comme un déjanté sur cette île, sur laquelle il doit retrouver Neo Cortex, un scientifique dérangé qui l’a créé, ainsi que Coco, sa tendre sœur. Il doit donc trouver 25 cristaux roses, disséminés dans des niveaux remplis de plates-formes, de monstres en tout genre et de boss pas très gentils, eux aussi créés par Neo Cortex, comme Ripper Roo, le chien fou ou Tiny Tiger, le tigre gladiateur.
Avec Crash, tout est cash, que je sache
Point de départ du jeu, largué sur une île, seul comme un con, ou pas.
L’évolution dans le jeu est bien foutue, simpliste, et au final carrément efficace. On fait avancer Crash vers l’avant dans une 3D bluffante, on saute sur les caisses, on tourbillonne pour dégommer les ennemis, et il y a aussi des variantes. Il vous arrivera d’évoluer comme dans les jeux en
2D, sur des tableaux ; parfois vous monterez sur un animal qui deviendra votre destrier le temps d’un niveau, on fuira comme un lâche face à une grosse pierre qui roule dangereusement vers vous. Il s’agit donc de plate-forme, mais carrément basique, le tout dans un univers complètement à part et c’est ça qui fait la force de ce jeu. Avec un tel hit, les débuts de la
PlayStation furent excellents, la
3D apportait de nouveaux genres, un souffle nouveau et
Naughty Dog, qu’on ne présente plus aujourd’hui, s’imposa rapidement sur le marché.
Plus c’est con, plus c’est bon
N’allez pas chercher d’armes ou de features superflues dans
Crash Bandicoot, il n’y a que l’essentiel. Des vies, et des pommes que l’on ramasse, et au bout de 100 pommes, on gagne une vie. Basique, comme dans
Mario, on ne change pas une recette qui marche. D’ailleurs, on retrouve beaucoup de similitudes avec le jeu mettant en scène le plombier italien. Les caisses ont leur effet: certaines permettent de sauter plus haut, d’autres offrent des vies, d'autres encore explosent avec un compte à rebours, etc. Concernant les ennemis, vous pouvez leur sauter dessus mais la maniabilité parfois hasardeuse fait grincer les dents, notamment quand on se retrouve dans le vide alors qu’on voulait juste tuer un crabe. Alors tourbillonnez, didju! C’est tellement plus fun, plus jouissif, plus marrant de voir tous ces ennemis voler dans tous les sens! Comme dans beaucoup de cas, c’est la simplicité qui fait mouche. On n’oubliera pas en passant le fameux masque qui protège Crash et qui lui permet d’être invincible durant quelques secondes, le tout accompagné d’une musique superbement remuante.
- Torché le 20/07/2006 à 9h56 par Robin Masters.